INVITATION – Intervisions intersectorielles Smes Connect 2023-2024
Les intervisions intersectorielles de Smes Connect commencent dans 3 semaines. Il reste de la place ! Pourriez-vous partager l’information via vos différents…
Depuis plusieurs années au Québec, de nombreuses municipalités collaborent avec des partenaires nationaux, régionaux et locaux pour créer des environnements favorables à la santé et à la qualité de vie. Dans le cadre de la stratégie d’évaluation de la démarche « Prendre soin de notre monde », trois études de cas ont été réalisées. L’analyse intégrée de ces études permet de faire ressortir des constats sur les pratiques et les conditions qui favorisent les collaborations réussies et leurs retombées positives.
>> Lire la présentation et le résumé : Création d’environnements favorables à la santé et à la qualité de vie en milieux municipaux : analyse des pratiques et facteurs de succès | INSPQ
La commune gère un grand nombre de matières qui concernent directement la population, par exemple le logement, l’aide sociale, l’aménagement des territoires et l’urbanisme, l’école, la crèche, l’emploi… Elle possède donc les leviers pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens en mobilisant ses compétences et ses ressources y compris celles de ses habitants.
Dans l’axe 1 du Plan Santé Bruxellois, ‘Réduire les inégalités en santé’, le premier objectif est de « Mettre la santé dans toutes les politiques en agissant sur les déterminants de la santé ». De ce fait, la stratégie à adopter est de mobiliser les politiques publiques ayant le plus grand impact sur la santé.
La SdTP constitue une stratégie intersectorielle importante dans l’amélioration de la qualité de vie des populations et la diminution des inégalités sociales de santé. Pour intervenir en faveur des facteurs qui influencent la santé et la qualité de vie, d’autres acteurs que ceux des services de santé doivent se mobiliser, afin d’inscrire la santé et la qualité de vie au cœur des politiques menées dans différents secteurs qui semblent parfois très éloignés de celui de la santé. Cette approche est appelée ‘Santé dans Toutes les Politiques’ (SdTP).
Dans le cadre d’un subside octroyé par la COCOM en 2019, l’ASBL ‘SACOPAR’ en partenariat avec l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles (OSS), s’inscrit dans cet objectif et a pour but de sensibiliser les autorités communales à l’intégration de la santé comme partie intégrante du développement local. L’ASBL ‘SACOPAR’ apporte un soutien structurant à une volonté politique d’agir favorablement sur la santé et la qualité de vie de toute la population, et à la mise en œuvre d’Evaluations d’Impact de la Santé(EIS).
Ce projet se construit en étapes, s’inscrivant dans une durée de 3 ans, pour déboucher sur des mesures structurelles et durables selon les résultats observés
Le séminaire avait pour objectif de faciliter les échanges entre les acteurs – élus, cadres administratifs, agents communaux – des différentes communes bruxelloises, sur les facteurs qui influencent la santé/la qualité de vie des habitants. 35 personnes, dont plus de 50% d’élus, issues de 15 communes, se sont inscrites au séminaire.
Les expériences partagées par la commune d’Anderlecht et de Forest ont permis d’explorer les conditions et les mécanismes de mise en œuvre de la Santé dans Toutes les Politiques, au sein des communes.
Les ateliers thématiques (Logement, qualité de l’air, Alimentation durable) ont été des lieux de réflexion qui ont favorisé l’identification des déterminants de la santé en lien avec ces thématiques (sur base du modèle de Dahlgren et Whitehead), la désignation d’interventions en lien avec ces déterminants, ainsi que la mise en avant des freins et des conditions de réussite de mise en œuvre de ces interventions au niveau des politiques locales communales.
Le Plan Santé Bruxellois a été élaboré par les Membres du Collège réuni compétents pour la Politique de Santé, le Ministre Didier Gosuin et le Ministre Guy Vanhengel, et a été approuvé par le Collège réuni et l’Assemblée réunie de la Commission communautaire commune.
La vision du plan santé Bruxellois est fondée sur 7 principes, opérationnalisés en 3 axes, 17 objectifs et 44 mesures. Chaque mesure reprend différentes actions à réaliser sur la période 2019-2025 et des propositions d’évaluation y liées. Les trois grands axes sont les suivants :
Les objectifs fixés sont en lien avec les trois axes et offrent une réponse aux enjeux majeurs de santé publique à Bruxelles.
L’objectif du Baromètre social est de décrire la situation socioéconomique des Bruxellois et de la suivre dans le temps, et ce de manière transversale dans différents domaines de la vie. Il s’adresse à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, participent aux décisions politiques ou aux actions de lutte contre la pauvreté. Le Baromètre n’a pas pour objectif d’évaluer l’impact des politiques sur la pauvreté mais permet de tracer le contexte global dans lequel s’inscrivent ces politiques et les défis auxquels elles doivent faire face.
Ce modèle souligne le fait que les catégories interagissent les unes avec les autres : les modes de vie individuels sont ancrés dans des normes sociales et des réseaux, ainsi que dans des conditions de vie, de travail ou de non travail, qui à leur tour sont fortement liées à l’environnement socioéconomique et culturel. Au centre du schéma se concentrent une première catégorie de déterminants, les caractéristiques individuelles telles que l’âge, le sexe et les facteurs physiques qui déterminent la santé, ainsi que les comportements et modes de vie tels que le tabagisme, les habitudes alimentaires etc.
L’approche de la Santé dans Toutes les Politiques (SdTP) constitue une voie privilégiée pour agir de manière structurante sur les facteurs et conditions qui favorisent la santé. Cependant, il n’existait pas jusqu’à maintenant d’outil francophone concis permettant de s’approprier et d’adapter cette approche à une diversité de paliers d’intervention. C’est pour combler ce besoin que le RÉFIPS-SA a développé ce Guide d’implantation.
L’approche de la Santé dans Toutes les Politiques (SdTP) constitue une voie privilégiée pour agir de manière structurante sur les facteurs et conditions qui favorisent la santé. Cependant, il n’existait pas jusqu’à maintenant d’outil francophone concis permettant de s’approprier et d’adapter cette approche à une diversité de paliers d’intervention. C’est pour combler ce besoin que le RÉFIPS-SA a développé ce Guide d’implantation.
Le consensus de Copenhague est un engagement pris entre les maires et responsables politiques de villes, régions métropolitaines, régions urbaines et aires urbaines de la Région européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à Copenhague (Danemark) les 12 et 13 février 2018 à l’occasion du Sommet des maires du Réseau européen des Villes-santé de l’OMS. Les Villes-santé favorisent la santé et le bien-être par la gouvernance, le renforcement du pouvoir d’agir et la participation, la création d’environnements urbains contribuant à l’équité et à la prospérité des habitants, et l’investissement dans l’humain pour promouvoir la paix sur Terre.
La santé est le produit de la vie quotidienne. Elle est déterminée par les quartiers et les communautés où des personnes de tous âges vivent, s’aiment, travaillent, font leurs études et jouent. Or, la santé pour tous est un objectif inatteignable en l’absence d’un leadership local et d’une pleine participation des citoyens. La bonne santé des citoyens est l’un des indicateurs les plus révélateurs du développement durable au sein d’une ville. C’est pourquoi chaque maire devrait placer la santé au cœur de son programme.
La Déclaration d’Adélaïde sur l’intégration de la santé dans toutes les politiques a pour but d’engager l’ensemble des dirigeants et des décideurs à tous les niveaux gouvernementaux – local, régional, national et international. Elle souligne qu’il est plus facile d’atteindre les objectifs gouvernementaux lorsque tous les secteurs tiennent compte de la santé et du bien-être comme étant un élément–clé de l’élaboration des politiques.
Organisation de 2 séminaires (Bruxelles – Charleroi – Juin 2018) avec la collaboration de l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale, du Parlement francophone bruxellois, S2D (Santé, Développement Durable), Charleroi Ville Santé et le CLPSCT (Centre Local de Promotion de la Santé de Charleroi-Thuin) qui ont offert l’occasion de réfléchir à la place de la santé et du bien-être des citoyens dans les décisions politiques communales et aux capacités qu’ont les communes à les mettre en œuvre. Ils sont destinés spécifiquement aux responsables communaux.
Aujourd’hui, des outils sont à la disposition des élus locaux et des cadres administratifs pour soutenir leurs prises de décisions. Ce séminaire est l’occasion de découvrir un de ces outils appelé évaluation d’impacts sur la santé (EIS). Celui-ci est absent du territoire belge alors qu’il est implanté largement dans des villes à travers le monde. Il est recommandé par des institutions internationales, telle que l’Organisation Mondiale de la Santé.
Ce séminaire a été l’occasion de bénéficier des expériences réalisées dans des villes françaises et suisses, ainsi que d’envisager les conditions à l’implantation de politiques communales favorables à la santé de la population dans une perspective de développement durable.
Un appel à projets, centré sur la réduction des inégalités sociales de santé, a été lancé par le Ministère de la Santé de la Fédération Wallonie Bruxelles en 2010.
Des villes et communes, de plus en plus nombreuses, se mobilisent pour la santé à travers différentes activités :
Certaines ont voulu consolider cette démarche en désignant un échevin de la santé ou en s’inscrivant dans des dispositifs plus larges qui soutiennent les projets locaux tels que: le Réseau Belge Francophone des Villes Santé de l’OMS, le Réseau Francophone International des Villes-Santé, le dispositif Agenda Iris 21, les intercommunales de Santé, les Contrats de Quartier durables, … et sur le terrain, les ressources ne manquent pas !
En Belgique, dès les années 2000, la ministre de la santé de la Communauté française a souhaité stimuler la prise en compte de la santé au niveau communal. Une trentaine de communes wallonnes et bruxelloises ont adhéré à la Déclaration de Namur qui réaffirme le rôle que les communes ont à jouer pour améliorer la qualité de vie à travers des interventions sur les facteurs sociaux déterminant la santé. Dans cette déclaration, l’acteur politique de la promotion de la santé en Communauté française propose la mise en œuvre d’un réseau de mandataires communaux et responsables de programmes « communes-santé » soutenant l’action communale comme levier de santé et de réduction des inégalités.
L’ensemble des projets communaux qui ont été financés ainsi que et des présentations lors des journées plénières du réseau « Vers des politiques communales de Santé » durant la période de 2001 à 2007, ont fait l’objet d’articles dans « Le Journal du Réseau – Vers des Politiques Communales de Santé » édités par Questions Santé asbl.
En 2006, année des élections communales, une campagne de sensibilisation des candidats et des candidates a été lancée, afin de les encourager à développer des actions concrètes, visant l’amélioration au niveau local de la santé et de la qualité de vie de la population. Cette campagne a été déclinée sous forme d’articles dans le journal « Le Ligueur », d’une émission magazine diffusée par les télévisions locales de Wallonie et de Bruxelles et d’un spectacle de théâtre forum de Bel Air à Val d’Or réalisé par la Compagnie Maritime asbl.
Consulter les articles du magazine « Le Ligueur – Notre santé dans notre commune » :
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European Federation of Public Service Unions LIEN POUR L’INSCRIPTION
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