INVITATION – Intervisions intersectorielles Smes Connect 2023-2024
Les intervisions intersectorielles de Smes Connect commencent dans 3 semaines. Il reste de la place ! Pourriez-vous partager l’information via vos différents…
Depuis 1946, l’OMS définit la santé comme un « état de complet bien-être physique, mental et social et pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité ».
A cette époque, seuls les gouvernements sont considérés comme responsables de la santé de la nation. Dans cette vision des choses, seule l’organisation de services sanitaires appropriés peut assurer cette santé.
Il faut attendre la Déclaration d’Alma-Ata et la Charte d’Ottawa pour intégrer les concepts de participation et d’action intersectorielle et la Déclaration de Sundsvall pour s’intéresser réellement aux milieux favorables.
L’OMS/Europe, encouragée par le Réseau Européen des Villes-Santé, a organisé une réunion entre plus de 30 maires, des politiciens, des conseillers, des experts et des représentants de citoyens. C’est la première rencontre de ce type organisée par l’OMS.
Le but est d’aborder la santé urbaine et « de discuter comment l’investissement social contribue à la santé et au bien-être, profitant à toute la société. » Le consensus a pour vocation de guider les travaux des villes-Santé jusqu’en 2030 et met au cœur de sa démarche, la santé et le bien-être comme moteur de développement urbain équitable, durable et centré sur l’humain, tout y en intégrant des notions telles que la gouvernance, la prospérité, la participation, les personnes, les lieux, la planète et la paix. « Par le biais du Consensus de Copenhague, les maires se sont engagés à atteindre une série d’objectifs pour que l’avenir soit porteur de plus de bonheur et d’une meilleure santé. »
Les dirigeants des gouvernements et des institutions des Nations Unies, les maires des villes et les experts de la santé du monde entier ont pris deux engagements historiques pour promouvoir la santé publique et éradiquer la pauvreté. La Neuvième Conférence mondiale sur la promotion de la santé. organisée conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé et la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la République populaire de Chine s’est ouverte le 21 novembre à Shanghai et s’est achevée le 24 novembre.
La Déclaration d’Adélaïde sur l’intégration de la santé dans toutes les politiques (health in all policies) a pour but d’engager l’ensemble des dirigeants et des décideurs à tous les niveaux gouvernementaux (local, régional, national et international.) Elle souligne qu’il est plus facile d’atteindre les objectifs gouvernementaux lorsque tous les secteurs tiennent compte de la santé et du bien-être comme étant un élément clé de l’élaboration des politiques. Ceci est dû au fait que les déterminants de la santé et du bien-être sont extérieurs au secteur de la santé et sont d’ordre social et économique. Intégrer la santé dans toutes les politiques exige une nouvelle forme de gouvernance dans laquelle il existe un leadership partagé au sein des gouvernements, englobant l’ensemble des secteurs et des niveaux gouvernementaux.
Lien de la Déclaration d’Adélaïde sur l’intégration de la santé dans toutes les politiques
Réduire les inégalités : une affaire de partenariat entre acteurs La Charte de Bangkok souligne l’évolution de la situation de la santé mondiale et s’intéresse aux effets de la mondialisation sur la santé, inégalités croissantes, urbanisation rapide et dégradation de l’environnement, afin de les maîtriser. Elle a voulu se concentrer sur les déterminants de la santé dans un monde globalisé et sur les défis qu’il pose en matière de santé publique. Elle cherche à donner une nouvelle orientation à « la promotion de la santé » en réclamant une cohérence politique. Elle recommande pour cela la formation de partenariats entre les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé dans le cadre de quatre engagements fondamentaux : veiller à ce que « la promotion de la santé » occupe une place centrale dans le développement mondial, qu’elle fasse partie des responsabilités essentielles des gouvernements, qu’elle soit intégrée dans les pratiques des entreprises, qu’elle soit l’un des centres d’intérêt des initiatives des communautés et de la société civile. Dans le cadre de « la promotion de la santé », elle préconise que les gens aient la possibilité de maîtriser leur santé et les facteurs qui la déterminent en développant les compétences personnelles, en intégrant l’action locale et en suscitant le développement de politiques adaptées, de services de santé et de milieux favorables.
Lien de la Politique-cadre de la Santé pour tous pour la région européenne de l’OMS : SANTE 21
L’Etude d’impact sur la santé (EIS) est une combinaison de procédures, méthodes et outils qui permettent de juger les effets possibles d’une politique, d’un programme ou projet sur la santé de la population, tout en tenant compte de la distribution de ces effets au sein de la population. Ces études peuvent ainsi être à la disposition des élus locaux et des cadres administratifs pour soutenir leurs prises de décisions, dans une optique de santé dans toutes les politiques. Les EIS contribuent aussi à réduire les inégalités et œuvrent en faveur de la participation communautaire. Le consensus de Göteborg œuvre pour une interprétation commune de la démarche, en clarifiant certains des principaux concepts et en suggérant une approche réaliste pour mener des EIS à tous les niveaux (international, national et local).
Le texte rappelle l’importance de la santé dans le développement économique et social. Il explique qu’ « en investissant dans la promotion de la santé, en intervenant en promotion de la santé, on agit sur les déterminants de la santé et on contribue au progrès de la santé, à la réduction considérable des inégalités en matière de santé, à la promotion des droits fondamentaux de l’être humain, et au développement social ».
La déclaration de Jakarta insiste sur le rôle important des déterminants de la santé tels que la paix et la sécurité, le logement, l’éducation, l’alimentation, les revenus, l’environnement, etc.
Le texte affirme que « les stratégies de promotion de la santé peuvent créer et modifier les modes de vie, ainsi que les conditions sociales, économiques, et de l’environnement, qui déterminent la santé ». Cinq priorités pour la promotion de la santé au XXIème siècle ont été définies par la déclaration.
A Sundsvall, on a pour la première droit fois mis en exergue l’interdépendance de la santé et de l’environnement, au sens large du terme.
Une série de facteurs environnementaux, bien qu’ils échappent partiellement ou complètement au contrôle immédiat des individus, en influencent les modes de vie et donc la santé. Il s’agit notamment de l’économie, des facteurs physiques, chimiques et biologiques, de la politique, des normes sociales.
Des listes de facteurs facilitant ou s’opposant à l’instauration d’environnements favorables ont été établies. Ils relèvent des domaines de l’éducation, du logement, de l’alimentation et de la nutrition, du travail, des transports et de la protection sociale. Une Déclaration a également clôturé les travaux de Sundsvall. Elle invite tous les peuples du monde à s’employer activement à créer des environnements – physiques, sociaux, économiques et politiques – plus favorables à la santé.
Dans la déclaration de Jakarta, la santé est considérée comme « un droit fondamental de l’être humain ».
En avril 1988, la deuxième grande conférence internationale sur la promotion de la santé promeut des politiques publiques saines.
La santé est à la fois un droit fondamental et un excellent investissement social. En ce sens, les gouvernements sont appelés à la promouvoir en liant entre elles les politiques économiques, sociales et sanitaires.
Priorités d’action des recommandations d’Adélaïde:
(Texte inspiré de Promosante.org)
Lien de la IIème conférence internationale sur la promotion de la santé, Adélaïde
La charte d’Ottawa positionne la santé en tant que partie d’un système complexe, diversifié, en interaction permanente, qui nécessite des interventions intersectorielles et participatives.
La Charte d’Ottawa intègre à la définition de la santé le fait que certains environnements et certains comportements contribuent de façon significative à la bonne et à la mauvaise santé. Par conséquent, elle ne se borne pas à préconiser des comportements de modes de vie favorisant la bonne santé. Les facteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, environnementaux et biologiques trouvent largement leur place à côté des comportementaux.
La Charte définit la promotion de la santé comme un « processus » conférant aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur santé et d’améliorer celle-ci.
« Cette démarche relève d’un concept définissant la santé comme la mesure dans laquelle un groupe ou un individu peut, d’une part, réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins et, d’autre part, évoluer avec le milieu ou s’adapter à celui-ci ».
Cette vision inclut un aspect dynamique, par opposition au concept statique, étroit et restrictif d’ « état » utilisé jusque-là. A partir de là, elle a pu mettre en avant l’idée de stratégies de gestion du bien-être.
La vision développée par la Charte implique la mise en oeuvre de diverses stratégies :
« La stratégie mondiale de la santé pour tous d’ici l’an 2000 » a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée mondiale de la santé (OMS).
Le rapport présente une définition de la « Santé » qui est perçue comme une ressource de la vie quotidienne, et non comme le but de la vie ; il s’agit d’un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques.
Ainsi donc, la promotion de la santé ne relève pas seulement du secteur sanitaire : elle dépasse les modes de vie sains pour viser le bien-être.
La promotion de la Santé est alors considérée comme une ressource majeure pour le progrès social, économique et individuel.
« La Santé pour tous » est devenu le mot d’ordre de l’OMS. Cette stratégie a servi de base pour la Charte d’Ottawa signée lors de la Première Conférence internationale pour la promotion de la santé & Charte d’Ottawa (1986).
La Déclaration d’Alma-Ata va apporter et définir les éléments clés d’un système de santé intégré qui fonctionne avec et pour les gens.
L’article IV précise que « les hommes ont le droit et le devoir de participer individuellement et collectivement à la planification et à la mise en oeuvre des mesures de protection sanitaire qui leur sont destinées ». Cette orientation visait à augmenter l’efficacité des actions après avoir évalué les effets pas toujours probants des programmes verticaux (Etat vers population).
Elle va aussi permettre d’intégrer les soins de santé primaires aux systèmes de santé nationaux.
« La santé est influencée par différents facteurs mis en évidence dans le rapport Lalonde en 1974 qui identifie qu’« un ensemble de déterminants de santé agissent et interagissent au point d’influencer l’état de santé d’une population » et met en avant quatre familles de déterminants : biologie humaine, environnement, habitude de vie, organisation des soins de santé. Le modèle de Lalonde invite à réfléchir à d’autres domaines d’intervention que le simple recours aux soins sur lesquels une politique visant à améliorer la santé publique peut intervenir. »
Source du texte : Roué-Le Gall A, Le Gall J, Potelon J-L, Cuzin Y. Agir pour un urbanisme favorable à la santé, concepts & outils. EHESP / DGS; 2014.
Les Objectifs de développement durable (ODD), également nommés Objectifs mondiaux, sont un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité.
Ces 17 Objectifs s’appuient sur les succès des Objectifs du Millénaire pour le développement, tout en y intégrant de nouvelles préoccupations telles que les changements climatiques, la paix et la justice, entre autres priorités. Ces objectifs sont étroitement liés les uns aux autres, le succès de l’un dépendant souvent de la résolution de problématiques généralement associées à un autre objectif.
En reposant sur le partenariat et le pragmatisme, les ODD visent à faire dès maintenant les bons choix pour améliorer, de manière durable, le sort des générations futures. Ils proposent à chaque pays une marche à suivre et des cibles claires, en accord avec ses priorités et les défis écologiques globaux.
Les ODD sont un programme destiné à ne laisser personne de côté. Ils visent à éradiquer la pauvreté en s’attaquant à ses causes, et à rassembler pour changer véritablement les choses, pour les personnes comme pour la Planète.
Lien des Objectifs de développement durable – Le programme de développement durable à l’horizon 2030
Les maires ont un rôle crucial à jouer en matière d’environnements urbains sains. Avec l’urbanisation croissante de la population mondiale, ils auront également un rôle important à jouer dans la réalisation de nombreux objectifs de développement durable (SDG). Le Forum international des maires est l’un des temps forts de la Conférence mondiale sur la promotion de la santé réunie à Shanghai du 21 au 24 novembre 2016. Les maires ont adopté une déclaration commune.
Le troisième sommet de la terre intitulé Rio +20 en référence aux 20 années qui le sépare du premier Sommet à Rio, traite des trois piliers du développement durable (économique, social et environnementale) et cherche des solutions communes face aux problèmes globaux. Ce Sommet se concentre sur les questions de gouvernance mondiale et d’économie verte inclusive.
Le 2ème Sommet de la Terre de Johannesburg en 2002 a permis d’une part de faire le point sur les décisions prises à Rio en 1992 et d’autre part d’émettre des recommandations afin de réduire la pauvreté et de protéger l’environnement. Il en ressort que pour mettre en œuvre le développement durable, il faut lutter contre la pauvreté, modifier nos modes de production et de consommation non durables et protéger la gestion des ressources naturelles indispensables au développement économique et social.
Lien de la Déclaration de Johannesburg sur le développement durable, 2002
En 1972, la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement à Stockholm place les questions écologiques au rang des préoccupations internationales. La publication du rapport Bruntland renforça le mouvement et depuis, tous les dix ans, des conférences surnommées « Sommet de la Terre » sont organisées.
En juin 1992 à Rio de Janeiro (Brésil) a lieu le premier Sommet de la Terre, ou plus officiellement, la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement. La déclaration adoptée à la fin de la conférence « témoigne de deux grandes préoccupations apparues pendant l’intervalle de 20 années séparant les deux conférences : la détérioration de l’environnement, notamment de sa capacité à entretenir la vie, et l’interdépendance de plus en plus manifeste entre le progrès économique à long terme et la nécessité d’une protection de l’environnement. ». Cette conférence a aussi permis de rédiger le programme d’actions pour le XXI° siècle (Agenda 21), la convention sur la diversité biologique, la convention sur la lutte contre la désertification ainsi que la création de la conférence-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
« Our common future » est plus connu sous le nom de rapport Bruntland, nom de la présidente de la Commission des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement qui publie ce rapport. Il est la base de la notion de développement durable et reconnaît que les problèmes environnementaux les plus graves sont liés à la pauvreté des pays dits du Sud et aux modes de vies des pays dits du Nord. Le développement durable a été la stratégie trouvée pour allier développement et environnement. Ce rapport a eu un écho puissant et été débattu lors d’une assemblée générale des Nations Unies, qui décida d’organiser une conférence des nations unies sur l’environnement et le développement (Sommet de Rio 1992).
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