« Les Villes, aux côtés d’autres acteurs de terrain de prévention et promotion de la santé, et des professionnels du soin, ont été et demeurent au premier plan pour constater les conséquences de la crise du coronavirus […] sur le bien-être et la santé mentale. Ces acteurs ont mis en place des actions concrètes pour répondre aux problématiques des personnes (peur de
sortir, isolement, stress lié à la crise ou aux conditions de vie, surcharge de travail etc.) et prévenir des problèmes plus graves de santé mentale. […]
Face aux problèmes constatés, les Villes ont mis en place de nombreuses actions. Les échanges entre Villes-Santé, qui représentent une diversité de contextes locaux, permettent de mettre en lumière les leviers et conditions qui ont permis de gérer la crise […] ».
Selon ce groupe de travail piloté par le RfVS-OMS, « la période actuelle souligne aussi les besoins et les manques pour agir en tant de crise ou non ». Parmi leurs « conditions sine qua none pour poursuivre », on note qu’il faudrait « faire de la prévention et promotion de la santé une partie intégrante des politiques de santé à toutes les échelles » en précisant qu’« il n’est […] pas question d’opposer soin et prévention/promotion de la santé, mais bien d’agir de manière complémentaire et coordonnée » mais aussi , qu’il faudrait « accorder les moyens financiers nécessaires d’une part pour coordonner les réseaux locaux et d’autre part pour soutenir les structures qui agissent auprès des personnes » ou encore qu’il faudrait « identifier et mettre en œuvre des indicateurs sur les inégalités sociales de santé afin d’améliorer la connaissance des territoires et pouvoir mieux diriger les efforts de l’action publique ».
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