Comme on peut le lire sur le site de la Région de Bruxelles-Capitale, « les gens passent 80 % de leur temps à l’intérieur des bâtiments. C’est dire que la qualité de l’habitat a une influence importante sur la santé et le bien-être. Un logement sain est une condition sine qua non pour rester en bonne santé ». Toutefois, comme nous le rappelle l’Observatoire des Inégalités en France, « les facteurs qui entraînent les inégalités sociales de santé forment un ensemble. Un bas niveau de qualification à la sortie de l’école conduit le plus souvent à un emploi dans lequel les contraintes du travail sur la santé sont fortes, qu’il s’agisse des rythmes imposés ou de la charge physique du métier. Ce travail contraignant est souvent mal rémunéré. La faiblesse des revenus joue, à son tour, sur les conditions de logement, les loisirs, les comportements alimentaires… Ces facteurs finissent par se combiner entre eux, ce qui accroît les inégalités ».
« Ces dernières années, on observe […] une hausse préoccupante de la pollution intérieure domestique » [1]. Selon les chiffres publiées par l’IWEPS, « en Wallonie, 21,8 % des personnes vivent dans un logement qui présente un problème d’humidité » et la fréquence de ces « problèmes d’humidité varie fortement selon le statut du logement ». Hors des études menées ces dernières années ont montré un lien significatif entre l’exposition chronique à l’humidité (via les moisissure et les champignons) et différents problèmes de santé comme les troubles respiratoires (asthme, bronchite, etc.), les troubles oculaires (conjonctivite, irritation des yeux, etc.) ou encore les troubles musculaires (arthrose, rhumatisme, etc.).
Quels sont donc les risques liés à l’humidité dans la maison ? Cet article de Santé Log en fait une bonne synthèse.
Rappelons, à titre préventif, que Bruxelles Environnement recommande d’« aérer un bon quart d’heure deux fois par jour dans toutes les pièces du logement » et propose sur son site internet diverses brochures d’information téléchargeable gratuitement.