« Depuis quelques années, de nombreuses études scientifiques à travers le monde s’accordent à démontrer l’impact positif sur la santé qu’induit l’accès aux espaces végétalisés urbains. Les enjeux de santé sont ainsi à intégrer dès leur conception, pour que leur fréquentation encourage effectivement la pratique d’activités physiques, stimule les liens sociaux, améliore la santé psychique et le bien-être, contribue à la réduction des inégalités de santé… Dès lors, le contact avec cette « nature en ville » peut être classé parmi les déterminants de la santé, autrement dit comme l’un des facteurs en mesure d’influer favorablement – ou négativement – sur la santé des individus. »
« Quels sont les impacts de la nature en ville sur notre santé ? Et comment agir concrètement pour favoriser la santé et le bien-être en milieu urbain ? La publication, en avril, du guide méthodologique « Espaces végétalisés urbains et santé : mesures et leviers d’action à l’échelle du quartier » donne des clés pour construire une ville qui prend soin de ses habitants. »
« À QUI S’ADRESSE CE GUIDE ?
Ce guide s’adresse à tous les acteurs impliqués dans la conception de l’espace urbain et dans le management des politiques de santé publique. Les ARS et les DREAL en sont les premiers destinataires, mais il s’adresse aussi à l’ensemble des professionnels de l’urbanisme, de l’environnement et de la santé. Le bénéficiaire ou commanditaire, que nous appelons « maître d’ouvrage », est a priori une structure publique. Pour appliquer la méthode, il peut notamment recourir aux services d’un prestataire extérieur, d’un bureau d’étude ou d’un service compétent en interne.
UN GUIDE EN TROIS PARTIES
Le guide méthodologique est structuré en trois parties :
- Cadre théorique à partir duquel la démarche scientifique a été élaborée,
- Méthodologie globale et ses différentes composantes,
- Procédures, outils et recommandations pour sa mise en œuvre.
La méthode a été élaborée en s’appuyant sur deux quartiers de la ville d’Angers. Le quartier « Saint-Laud » a été choisi pour son importante mixité sociale et la présence de la gare, qui brasse une population nombreuse et diversifiée. Le quartier de « la Roseraie » présente en plus une population résidant dans des logements locatifs. Pour illustrer la méthodologie avec des exemples concrets, nous ferons régulièrement référence à des données extraites de ces deux quartiers. »