« Depuis plusieurs années au Québec, de nombreuses municipalités collaborent avec des partenaires nationaux, régionaux et locaux pour créer des environnements favorables à la santé et à la qualité de vie. Dans le cadre de la stratégie d’évaluation de la démarche Prendre soin de notre monde, trois études de cas ont été réalisées. L’analyse intégrée de ces études permet de faire ressortir des constats sur les pratiques et les conditions qui favorisent les collaborations réussies et leurs retombées positives.»
Les faits saillants sont que :
- « La force des actions collectives vient tout d’abord du fait qu’elles apportent des solutions à des besoins exprimés localement ou à l’échelle de la municipalité […]
- Leur force vient aussi de la diversité des acteurs et leur façon positive de collaborer autour d’un but commun, non imposé, qui transcende leurs intérêts spécifiques […]
- L’apport de chacun est encouragé par des processus participatifs relativement souples et inclusifs permettant de s’interpeler selon les champs d’expertise et facilitant la communication des besoins et préoccupations […] . »
Et cinq éléments essentiels au succès de la collaboration ressortent de cette analyse :
- « Les principaux porteurs doivent réussir à susciter l’intérêt à collaborer autour d’une vision partagée, un but commun […]
- Les actions doivent reposer sur un leadership fort de la part d’acteurs légitimes à tous les niveaux d’actions […]
- Des mécanismes de collaboration et de coordination efficaces sont nécessaires pour aider à développer une vision commune, apprendre les uns des autres et se coordonner pour optimiser les actions et les ressources. […]
- Nécessaire, le suivi autour de l’action collective doit s’adapter aux responsabilités partagées ou diffuses (informelles, évolutives, etc.) des divers partenaires impliqués. […]
- Comme certains acteurs doivent revoir ou adapter leur façon de travailler, par exemple en santé publique, il y a lieu de porter attention aux changements que cela implique et de valoriser les apprentissages réalisés. […].»
Bien que s’inscrivant dans un contexte canadien, ce document n’en reste pas moins intéressant dans notre contexte car, comme le précisent les auteurs ce document es aussi « destiné à tout professionnel et gestionnaire issu d’une organisation gouvernementale, non gouvernementale ou municipale qui est intéressé par la création ou le maintien d’environnements favorables à la santé et à la qualité de vie. Sans porter sur le déploiement de la démarche ni sur son appropriation, le rapport s’inscrit directement en cohérence avec sa finalité : il a pour ambition de dégager des connaissances utiles et généralisables à différents contextes municipaux sur les pratiques de collaboration et les facteurs de succès vers la création ou le maintien d’environnements favorables à la santé et à la qualité de vie ».